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Le Prince et le Guerrier

 

Cet ouvrage est le premier d'une série qui raconte les aventures de Galahert, guerrier celte au destin tourmenté, comme il se doit. Je le classe dans les romans d'aventure, parce qu'il y a des combats, des étendues étranges et envoûtantes, des légendes et des mystères. Mais il s'agit avant tout d'une histoire initiatique, aux problématiques universelles de domination, rivalité, jalousie, et aux valeurs elles aussi universelles : bravoure, générosité, respect, amour ... Il m'a servi, tandis que je l'écrivais, de "conte à grandir". Je vous en souhaite autant. J'espère que mes personnages sauront vous interpeler par leurs dimensions à la fois tragiques mais surtout humblement humaines, et vous convaincre que vivre est simplement synonyme d'espérer.

http://booknode.com/le_prince_et_le_guerrier_01349333/editions

 

On peut se le procurer:

  • aux éditions capbéar (www.capbéarédition.com),

    http://capbearedition.com/mot-cle-produit/marielle-vizentini

EXTRAIT

Je m’éveille du néant dans une infinie vague de souffrance. J’ai soif. J’ai froid. J’ai peur. J’ai mal. La douleur, surtout. Incommensurable. Elle fait hurler en silence chaque fibre de mon corps.
Le long du mur, suinte une veine brillante d’humidité, jusqu’au sol. Je rampe, lentement, jusqu’à laper les gouttes d’eau terreuses qui soulageront un peu ma misère. L’effort m’épuise.
La porte s’ouvre avec violence. Je supplie, je tente de fuir. Mais mes cris ne sont que des soupirs et mes gestes des illusions. On me frappe, au corps, au visage. On m’entraîne.
On me jette aux pieds d’un géant à peau noire. Les fers, le fouet, le feu, les courtisans, le prédateur qu’ils flattent, tout se mêle dans la même image. On me laisse de longues secondes, le souffle dans la poussière. Chacun rit, sauf le bourreau. Leur maître impose enfin le silence, me regarde, longtemps, et feule :
« Où se cache Salim ? »
Des images, furtives : le soleil, un matin, deux enfants… Des rires, des jeux… Une étreinte, tendre… Une voix, une femme, dorées, comme le miel... Je murmure, péniblement, dans un sourire qui les étonne :
« Salim… est… mon fils. »
 

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